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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 11:18

3- Guhaurek egiten dugu, do it yourself, pour une société civile basque

a- Le phénomène

Je simplifie volontairement. Sur le plan de l’enseignement par exemple, il n’y a pas moyen d’obtenir de l’Education nationale française un enseignement de la langue basque pour nos enfants, pour les jeunes ou les adultes. Eh bien, nous relevons le défi et créons nous même les ikastolas (Seaska en 1969), ou encore les ikastaldi ou les cours du soir pour adultes (Mende Berri dès 1971.

Le ministère de la culture français ou la DRAC se moquent éperdument de notre patrimoine funéraire ou des pratiques culturelles de nos ancêtres? Eh bien, nous nous retroussons les manches et nous créons Lauburu en 1974.

L’histoire du Pays Basque n’est ni connue, ni diffusée auprès des Basques eux-mêmes, elle est même déformée ou trahie par les Français. Qu’à cela ne tienne, nous allons l’écrire nous-mêmes avec «L’histoire du peuple basque» de Jean-Louis Davant, les cahiers Amaia (1969, 1970), «L’histoire de la colonisation française en Pays Basque» par Manex Goyenetche (1975), la thèse de Jean-Claude Larronde sur Sabino Arana Goiri (1972) dont la parution fut pour moi un évènement, enfin la monumentale Histoire du Pays Basque d’Eugène Goyheneche (1979).

 

Laboa Raimon-copie-1

Affiche d'un kantaldi

 

Le disque basque n’intéresse pas le monde du show-biz ou les majors, nos livres sont peu ou mal diffusés? Qu’à cela ne tienne, nous créons la première librairie —bien modeste— Mende Berri rue Bourgneuf en 1970 et surtout Zabal en 1974, Elkar (précédé de Goiztiri du temps d’Enbata), autant de jalons d’une industrie culturelle que nous connaissons aujourd'hui.

L’économie en pays basque se délite ou s’étiole? Nous allons créer nous-même nos entreprises. Ce sera l’oeuvre de pionniers indiquée plus haut, Patxi Noblia et Ramuntxo Camblong. Qui se prolongera quelques années plus tard avec la création d’autres entreprises, la démarche de Herrikoa et de Hemen, dans le sillage des Assises et du mouvement Izan.

b- Commentaire

Le phénomène qui débute entre 1969 et 1974 est fondamental, c’est en partie cela qui va sauver un abertzalisme terrassé par une démarche politique classique et ses résultats électoraux décevants. Les abertzale jettent alors les bases, font germer les premières pousses d’une société civile basque, élément essentiel dans une lutte de libération nationale et dans la vie démocratique. Curieusement, cette démarche n’est pas ou rarement antinomique avec les phénomènes d’émiettement et de division, de radicalisation des idéologies ou des moyens que j’évoquais plus haut. Ce sont peu ou prou les mêmes acteurs, qui sont à la manœuvre, dans tout le panel de l’action abertzale de cette époque: culture, politique, anti-répressif, économie, lutte armée, etc.

Pour le coup, loin de l'ivresse des mots, les abertzale se confrontent au principe de réalité. Il n’y a ni modèle, ni mode d’emploi, chacun, chaque groupe avance à tâtons, essuyant parfois échecs ou reculs. Ils mettent ou oeuvre ce que Claude Harlouchet définira un peu plus tard ainsi: il faut libérer le Pays Basque de ses chaînes… Mais il faut d’abord le construire. C’est en le construisant que nous allons le libérer.

 

Tract-Fededunak-1970-2.jpg

1970 ean, Fededunak taldea ondotik sortuko da.

 

Tract-Fededunak-1970-1.jpg

 

«L’Etat Léviathan déteste ce qui se fait sans lui», ajoute Eñaut Etxamendi. Effectivement, sa répression s’abattra sur les structures de la société civile basque: tentative de fermeture de l’ikastola de Saint-Palais, affaire des Cailles de Saint Pée, refus de la COB (Commission des Opérations de Bourse) d’entériner la collecte de fonds par Herrikoa, etc. Mais il s’agira d’une répression différente de la précédente, finalement contre-productive pour l’Etat qui la met en œuvre. Il tombe le masque, son attitude anéantit ses beaux discours sur la langue, la culture ou l’économie, y compris aux yeux des non abertzale.

Certaines réalisations seront reprises par d’autres minorités nationales: Diwan en Bretagne, Calendretta en Occitanie, Femu quí en Corse. Une société civile basque a su naître et se développer, elle nourrit l’abertzalisme politique par sa capacité à trouver des acteurs, des compagnons de route au-delà des militants pur sucre. Elle annonce et concrétise le Pays Basque que nous appelons de nos vœux. AEK, les radios, l’audio-visuel, Laborantxa ganbara, l’Eusko sont venus poursuivre ce phénomène promis demain à une belle créativité. C’est le résultat d’une sorte de culture du «faire», lehenik egin! Rappelons ici la remarque du leader corse François Alfonsi en visite chez nous en 1990 et béat d’admiration devant le bâtiment de Xalbador ikastegia: «J’échangerais bien une escouade de pistoleros du maquis corse, contre une équipe de maçons et de fabricants de talo basques».

Sans doute l’implication exemplaire de militants abertzale dans toutes ces structures affaiblit-elle concrètement le mouvement politique. Contrairement à la Corse où le politique et le militaire dominent largement. Mais cela constitue aussi un avantage. Tous les œufs ne sont pas dans le même panier. Si une fraction du mouvement traverse une crise, les autres continuent à aller de l’avant et constituent des relais.

C- Conséquences: fondations et contours de l’abertzalisme d’aujourd’hui

On voit ainsi se dessiner en ce début de la décennie 70 les contours de l’abertzalisme des quarante années suivantes. Un abertzalisme appuyé sur et prolongé par une société civile, marqué à gauche sur le plan idéologique, où la sensibilité de droite ou bien centriste est très faiblement représentée. L’explication de ce phénomène se trouve dans ce qui précède: l’abertzalisme s’est d’emblée confronté au conservatisme, ses militants se sont forgés dans une culture d’opposition au gouvernement en place, aussi bien en Pays basque qu’en France, une culture du non. La révolte, la rébellion contre le pouvoir, le volontarisme militant, l’insoumission, le mouvement, la nécessité d’inventer, de se bouger, sont comme dans ses gênes. Nous sommes aux antipodes de la peur du changement, de l’immobilisme, du respect de l’autorité, des traditions et de l’ordre, qui caractérisent les valeurs de droite.

 

Jakes Abeberri Baionako katedraletik

Début des années 70: Jakes Abeberry expulsé de la cathédrale de Bayonne.

A l'arrière plan, Eñaut Larralde et Ramuntxo Camblong. A l'extrême droite, le commissaire Izombard.

L’autre phénomène qui étonne est la difficulté que rencontre l’abertzalisme de droite ou du centre à se structurer et à percer. En 1968, avec la crise que traverse Enbata, le champ est pourtant libre. En 1974, avec l’assassinat d’Enbata, la voie est ouverte. Pourquoi une droite abertzale, un abertzalisme modéré, ne se saisissent-ils pas de ces opportunités, pourquoi n’émergent-t-ils pas? EHAS (Euskal Herriko Alderdi Sozialista) a bien saisi au vol cette occasion. Pourquoi le MDB, mouvement démocrate basque (19) largement inspiré par Michel Labèguerie fin 1964, début 1965, ou un autre mouvement de la même eau, ne se lancent-ils pas en 1969 ou en 1974? Ils pourraient ainsi démontrer concrètement comment être plus efficace, comment faire décoller l’abertzalisme en ce pays, sans être «contaminé» ou hors de la pression des radicaux d’ETA ou d’ailleurs? Lorsque Michel Labèguerie est élu sénateur en 1974, il annonce à Eugène Goyeneche: «Maintenant que je suis élu pour neuf ans, je suis tranquille, je fonce!» Eugène, dont nous tenons ces propos, y croit et nous avec lui… Nous attendons toujours. En 1976, il s'oppose au projet de création d'un département Pays Basque (20). Michel Labèguerie se rapproche du PNV en 1977 et se contente de participer à quelques manifestations comme l'Alderdi eguna.

Pour quelle raison le mensuel Ager dirigé par Ximun Haran attend-il 1981 pour se lancer, pourquoi ne perce-t-il pas davantage? Rappelons que le PNV ne se constitue officiellement en Iparralde que le 7 avril 1990. Pourquoi tarde-t-il tant à ouvrir sa section, son «batzar» dans les trois provinces du Nord, sous son nom propre ou sous le nom d’une succursale?

Un certain nombre de mouvements périphériques prônant un abertzalisme soft, une sorte de basquisme reprenant nos propositions concrètes ou d’étape, tout en évacuant le fond idéologique qui est le nôtre, ont émaillé la vie politique de ce pays. Rappelons pour mémoire Goiz Argi lancé par Andde Luberriaga ou encore Elgar ensemble, lancé en janvier 2004 autour d’André Darraïdou, Peio Labèguerie et Léopold Darritchon, avec pour définition: «Etre basque en France et français en Pays Basque»… Pourquoi ces mouvements n’ont-ils été que feux de paille sans lendemain?

Pourquoi la droite laisse-t-elle ainsi tout le champ libre à la gauche abertzale? Je ne veux pas raviver une vieille polémique, mais ce sont des questions à se poser. Certes, le bilan de la gauche abertzale en Iparralde est critiquable, la thèse du verre à moitié plein ou à moitié vide est de mise. Mais en cette affaire, on prouve d’abord en marchant et il y a toujours de la place pour les autres sensibilités.

 

Affiche Pays Basque condamné

Affiche parue peu après le procès de Burgos (1969-1970)

 

Conclusion

Après le superbe coup d’envoi et l’échec relatif d’Enbata au regard de ses ambitions démesurées, l’abertzalisme n’est pas mort. Il est parvenu à durer, a su montrer vitalité et capacité d’adaptation, de diversification.

En ce début des années 70, nous sommes dans une situation extraordinaire. Un tout petit mouvement, dans un pays minuscule, un demi-département situé dans ce qui est considéré comme un cul de sac, adossé à l’Etat espagnol franquiste. L’Europe politique existe bien peu, le Pays Basque Nord est alors —vous me pardonnerez la grossièreté de l’expression— le bronze-cul et même le trou du cul de la France. Ce pays est habité par un peuple qui a honte de lui-même, dont une bonne partie de la base sociale et culturelle est faite de paysans et de bergers, —de ploucs et de cul-terreux méprisés, c’est comme ça que nous perçoit la bourgeoisie et la classe politique parisiennes—, sa disparition économique est programmée depuis le plan Mansholt et de grands projets d’aménagements touristiques, ses industries traditionnelles ont été rayées de la carte, il est abandonné à lui-même, dominé, sa jeunesse doit s’exiler comme s’il s’agissait d’une fatalité historique, il parle une langue dont les locuteurs diminuent et vieillissent, «il n’est bon bec que de Paris», il est condamné à une disparition inéluctable… Mais des femmes et des hommes décident de se lever. Ils résistent, ils sécrètent, s’emparent d’un projet, trouvent en eux les ressorts, la force de réagir. Un mouvement naît en 1960 et après huit premières années d’existence chaotique, il réorganise, recompose ses faibles forces, élargit le cercle. Il effectue sa mue, jette les bases d’une gamme de moyens d’action et s’y investit durant plusieurs décennies.

Fin 1968, tous les indicateurs rationnels conseillaient aux abertzale: vous avez eu le mérite d’essayer, mais ça n’a pas marché, inutile de poursuivre, de vous échiner. Et bien non! Les abertzale insistent, ils persistent et signent. Portés par la part du rêve, l’utopie, la fidélité à leurs ancêtres. Portés par la fidélité à ce qu’ils ont au fond des tripes, par une flamme exprimée par Sabino Arana Goiri, Gabriel Aresti, Jose Antonio Agirre, Augustin Chaho, Bernat Detchepare, Telesforo Monzon, Manex Erdozaintzi-Etxart, Jakes Abeberry, et pourquoi pas aussi Jean-Baptiste Elissamburu, alias Piarres Adame.

Cette flamme, voilà notre bien le plus précieux. Cette flamme, c’est notre rêve américain, «the american dream», n’est-ce pas Jim (14)… incarné à la fin du XVIIIe siècle par Thomas Jefferson, Benjamin Franklin ou George Washington et leur Bill of Rights. Alors qu’aujourd’hui, tous les gens sérieux ne parlent plus que de PIB, des conséquences de la crise des subprimes, de dettes des Etats et des banques, d’évasions fiscales au paradis, de déclinisme, nous pourrions nous accommoder du monde tel qu’il est. Non, nous restons accrochés vaille que vaille à notre but et nous avançons.

Le miracle veut que cette part du rêve ne se soit pas éteinte ou étiolée en ce début des années 70. Elle s’est même transmise de génération en génération. André Breton évoque la magie de l’amour en parlant de ce «fil tout puissant qui est l’échange des regards»… Nous, nous avons un fil tout puissant qui transmet l’abertzalisme à nos enfants. L’abertzalisme, c’est un peu comme le lyrisme, un mot bien décrié aujourd’hui, «une étrange énergie qui ose se confronter à la mort» (21), qui nous relie et que nous transmettons à celles et ceux qui demain seront sur ce morceau de terre. C’est ce qui donne tout son prix à notre aventure humaine.

 

                                                                                  Ellande Duny-Pétré

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Enbata-Vive-Quebec-libre-2.jpg

Tract du mouvement Enbata paru en 1967 pour la déclaration fracassante de de Gaulle à Québec

 

(1) Ayant commencé à militer au moment du procès de Burgos, j’ai recueilli un certain nombre d’archives. A la fin des années 80, je me suis efforcé de rassembler les archives d’Enbata qui «dormaient» dans le grenier du 14 rue des Cordeliers, siège du mouvement, chez Michel Burucoa et dans la maison d’une militante de Bidart qui les avait cachées après l’interdiction de 1974.

(2) La thèse de Jean-Paul Malherbe, Le nationalisme basque en France (1933-1976), Université de sciences sociales Toulouse, doctorat de 3e cycle de science politique, soutenue le 11 octobre 1977, bien qu’elle ait été très peu diffusée, constitue une source d’information. Malheureusement, elle est obérée par deux travers majeurs: nombre de témoignages oraux recueillis n’ont pas été recoupés, comme doit le faire un simple journaliste. Ils relèvent du règlement de compte entre militants aigris, du propos de comptoir ou du fantasme et du délire. L’analyse qu’en fait l’auteur relève de la reconstruction idéologique à postériori, elle est très marquée par son époque. Elle tourne au procès de l’abertzalisme (nationalisme et régionalisme confondus) accusé de populisme et de négation de la lutte des classes, pour mieux défendre une bourgeoisie d’abord soucieuse de ses intérêts de classe, sous couvert de l’unité ethno-géographique basque.

(3) Voir Jon et Peio Etcheverry-Ainchart, Le mouvement Enbata, à la source de l’abertzalisme du Nord, page 143.

(4) Voir Enbata numéro 72 (avril 1967), numéro 76 (octobre 1967), numéro 84 (octobre 1968).

(5) Jon et Peio Etcheverry-Ainchart, op. cit. page 182.

(6) Pour une approche plus détaillée de ces mouvements, voir A. Duny-Pétré, Regard sur l’abertzalisme des années 70 en Iparralde, Sustraiak n° 1, Manu Robles-Arangiz Institutua, pages 33 à 74. Version plus compète dans http:abertzale.over.blog.com

 

Graffiti-Soule-1998-1-copie-1.jpg

En 1998, entre Mauléon et Tardets, graffiti d'Enbata réalisé au milieu des années 60

 

Graffiti Soule 1998 2

 

(7) Jon et Peio Etcheverry-Ainchart, op. cit. page 180.

(8) L’étude de Pierre Navarre (Pierre Narbaitz?): Essor ou déclin de la chanson basque, Gure Herria, 1970, 81 p. éclaire bien le phénomène à cette époque.

(9) Zabal publiera 19 numéro jusqu’en juillet-août 1976.

(10) A l’assemblée générale d’EHAS du 17 avril 1977 à Itxassou, Batita Larzabal présente un projet remarquable sur le thème de l’unité du mouvement abertzale, paru dans le numéro spécial de Ehaskide, bulletin interne du parti. Dans un numéro postérieur de Ehaskide daté du 29 octobre 1977, le constat est amer: «On perd du temps à vouloir attacher des savonnettes avec des anguilles…».

(11) Enbata n° 315 du 6 décembre 1973.

(12) Le phénomène n’est pas nouveau. Dès ses débuts, Enbata a manifesté aux côtés des salariés du Boucau ou d’Hasparren dont les entreprises étaient menacées de fermeture. Les prises de position d’Enbata dénonçant les conditions de travail des ouvriers des entreprises de chaussure d’Hasparren déclencha une vague de protestations contre le mouvement récent et une énorme mobilisation de toute le droite la plus réactionnaire du Pays Basque intérieur.

(13) Kepa Etchandy rapporte l’anecdote suivante: «Jamais je n'oublierais le doigt inquisiteur et le poing vengeur de Paul Etxemendi, me sommant devant tout le monde —c'était au bar Chez Kaiet, rue Bourgneuf— de donner le prix de la baguette de pain, le lendemain de l'indépendance du Pays Basque, pour vérifier si les Travailleurs pourraient se la payer ! Rétrospectivement un grand moment».

(14) Je m’adresse ici à mon ami l’universitaire américain Jim E. Jacob, intervenant à l’occasion de cette journée du 20 juillet au Musée basque.

(15) Numéro 3 de mai 1975. Personne n’imagine les Boat people au large du Viet-Nam et le génocide des Khmers.

(16) Ce numéro des «Temps modernes» fait suite à la superbe préface de Jean-Paul Sartre dans le livre de Gisèle Halimi: «Le procès de Burgos», paru chez Gallimard en 1971. Le mouvement basque radical bénéficiait ainsi de la caution intellectuelle et politique du grand philosophe, un des maîtres à penser européens de ce temps.

(17) Dans une interview au Nouvel Observateur du 18 juillet 1981, le ministre de l’Intérieur français Gaston Deferre refusera les extraditions et qualifiera le combat des réfugiés basques de «combat politique», en rappelant qu’il a lui-même vécu dans la clandestinité à l’époque de la Résistance.

(18) La disproportion du rapport de force en dit long sur l’aveuglement d’un Etat dit démocratique qui dans cette affaire, bafoue les libertés publiques sans l’ombre d’un état d’âme.

(19) Il publiera un mensuel Indar Berri qui aura six mois d’existence, avec seulement cinq numéros de septembre 1965 à mars 1966.

(20)  Voir son interview dans le blog michel.labeguerie.enbata.over-blog.com

(21) Pour reprendre la belle expression de l’écrivaine Annie Le Brun.

 

Tract-Enbata-Pau-suce-1.jpg

Tract du mouvement Enbata, 1966-67 (?)

 

Tract-Enbata-Pau-suce-2.jpg

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  • : Souvenirs politiques de Arnaud Duny-Pétré
  • : Histoire du mouvement basque des années 1970 en Iparralde (Pays Basque Nord) par un de ses acteurs.
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